Les nouveaux
MacBook Pro, mes modèles dotés de Touch Bar, sont les premiers Mac de l'histoire où il n'est pas possible à des fabricants tiers de proposer la moindre mise à jour, quelle qu'elle soit. Impossible dans le futur de vouloir remplacer sa RAM, ce n'est plus possible depuis 2012, sa carte Wi-Fi et maintenant son SSD.Par de nombreux aspects ces machines sont commercialisées comme le sont les
iPhone, comme des produits finis, dont les spécifications sont définitivement figées le jour de l'achat ou de la commande et jusqu'à la fin de leur vie.Si l'on devait remonter dans l'histoire d'Apple, tout a commencé il y a maintenant 18 ans dès le retour de
Steve Jobs à la direction de la société. Ce fut l'arrêt des clones ou plus exactement de la vente des licences de Mac OS et des ROMS à des sociétés tierces. A l'époque il s'agissait d'une obligation, ces machines moins chères et parfois plus puissantes se vendaient trop bien et compromettaient la survie de la société.La seconde étape, plus marquante encore fut le déploiement à la fin 1999 d'un nouveau
firmware sur les Powermac G3 B&W destinée à bloquer l'installation de processeurs G4 à la place de leur G3. La chose était simple et en faisait des équivalents des G4 PCI. Apple pouvait donc perdre des ventes et a ainsi bloqué pour un bon moment les fabricants de ces cartes filles.Depuis, progressivement, Apple a tout fait pour avoir un contrôle toujours plus poussé de son écosystème et de ses clients. La règle a toujours été simple. Tous ceux qui faisaient du business grâce à Apple étaient soit des partenaires utiles (tans qu'ils l'étaient) soit des parasite qui profitaient de leur marché.Il fallait donc toujours plus tout mettre en oeuvre pour éliminer ces parasites et récupérer le business dont ils osaient bénéficier.On a connu ça avec les revendeurs Apple qui ont été laminés, mais aussi en faisant tout pour que les pièces détachées soient assez ...