Des chercheurs de l’université de Stanford annoncent avoir accompli de grands progrès dans le développement d’une batterie
aluminium-ion commercialement viable. « Notre batterie a tout ce que l’on rêve qu’une batterie puisse avoir », explique le professeur de chimie Hongjie Dai, « des électrodes abordables, une bonne sécurité, un chargement rapide, de la flexibilité et une longue durée de vie. » Il faut savoir garder la tête froide face à cette annonce : les révolutions annoncées peinent souvent à devenir des produits commercialisés. Ainsi lorsque Dai s’enorgueillit qu’un de ses accumulateurs « génère environ 2 V », contre 1,5 V pour les piles bâton, il faut lire qu’il est loin d’atteindre les 3,6 V des cellules Li-Ion. Sa densité énergétique de 40 Wh/kg renvoie aux batteries au nickel, alors que les batteries au lithium dépassent désormais les 200 Wh/kg. Reste que ces travaux sont prometteurs, ne serait-ce que... Lire la suite sur MacGeneration