Google, Apple, Facebook, Amazon et les autres que l’on regroupe habituellement dans l’acronyme GAFA, sont des champions de l’optimisation fiscale. Apple en particulier est en pleine bataille en Europe après le redressement fiscal de 13 milliards d’euros infligé par Bruxelles pour ses activités irlandaises. Partout sur le vieux continent, les États s’interrogent pour récupérer d’un côté ce qui leur échappe de l’autre.
En France, où l’on sait manier l’arme de la taxe avec dextérité, une disposition contenue dans le projet de loi de finances 2017 veut imposer une contribution de 2% sur les recettes publicitaires engrangées par les vidéos diffusées en ligne. Les plateformes de diffusion vidéo sont les premières visées, tout particulièrement
YouTube, Dailymotion et Vimeo évidemment.
L’amendement sur la « taxe YouTube », porté par trois députés socialistes (dont Bruno Le Roux, le président du groupe PS), présente un mécanisme inspiré par une taxe portant sur la vente et la... Lire la suite sur MacGeneration